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Depuis 2011, notre association participe au groupe de travail Te Puna Honu pour élaborer, en concertation, une réglementation adaptée aux usages de cette ressource en Polynésie française. Son rôle est de mesurer les impacts humains sur cette espèce et de proposer des mesures de protection à la Direction de l’environnement (DIREN).
1. A quel groupe d’animaux appartiennent les tortues marines ?
Les tortues marines, comme les lézards ou les crocodiles, sont des reptiles. Ce sont des animaux vertébrés qui sont dits « à sang froid » ou poïkilothermes, car la température de leur corps varie en fonction de celle de leur environnement. Ces reptiles dotés de poumons doivent regagner la surface de l’eau pour respirer.
2. Combien y a-t-il d’espèces de tortues marines en Polynésie française ?
Il est possible de rencontrer cinq espèces de tortues marines en Polynésie française. Il s’agit de la tortue luth (Dermochelys coriacea), qui est la plus grande et qui est la seule à ne pas avoir d’écailles ; la tortue imbriquée (Eretmochelys imbricata), qui est très recherchée pour la qualité de ses écailles mais dont la chair peut être toxique ; la tortue caouanne (Caretta caretta) qui est également appelée tortue à grosse tête ; la tortue verte (Chelonia mydas), qui est très appréciée pour sa chair, et la tortue olivâtre (Lepidochelys olivacea). Les deux espèces les plus communes dans les eaux polynésiennes, qu’on peut également observer à la Pointe des Pêcheurs, sont les tortues vertes et les tortues imbriquées.
3. Comment peut-on reconnaître une tortue verte ?
Pour reconnaître avec certitude une tortue verte, il faut regarder les écailles sur sa tête et sa carapace. La tortue verte est la seule en Polynésie à avoir 4 paires d’écailles costales (1), avec la première paire qui n’est pas en contact avec l’écaille nucale (2) et une paire d’écailles préfontales (3).
4. Que mangent les tortues vertes ?
Moorea Dolphin Center
Pour reconnaître avec certitude une tortue verte, il faut regarder les écailles sur sa tête et sa carapace. La tortue verte est la seule en Polynésie à avoir 4 paires d’écailles costales (1), avec la première paire qui n’est pas en contact avec l’écaille nucale (2) et une paire d’écailles préfontales (3).
4. Que mangent les tortues vertes ?
Le régime alimentaire des tortues vertes varie avec l'âge. Les tortues juvéniles sont plutôt carnivores. Elles se nourrissent de petits mollusques, de crustacés et autres invertébrés, mais aussi d'œufs de poissons et d’alevins de poissons. Par contre, une fois adultes, elles sont plutôt herbivores et se nourrissent de préférence d’algues et de plantes marines.
La tortue verte ne doit pas son nom à la couleur de sa carapace mais à celle de sa graisse. Cette couleur provient des plantes marines et des algues que la tortue adulte consomme.
5. Est-ce que la tortue verte doit son nom à la couleur de sa carapace ?
La tortue verte ne doit pas son nom à la couleur de sa carapace mais à celle de sa graisse. Cette couleur provient des plantes marines et des algues que la tortue adulte consomme.
6. Quand et comment se reproduit la tortue verte en Polynésie française ?
Lors de la période de reproduction, les mâles et les femelles migrent vers leur aire de reproduction, qui peut être distante de plusieurs milliers de kilomètres de leur aire de nutrition où elles passent la plupart de leur temps. En Polynésie française, la saison de ponte débute en octobre et s’achève en mars. A l’âge de 20-25 ans, les femelles viennent pondre sur les plages où elles sont nées, tous les 2 à 4 ans, entre 3 et 4 fois, à 15 jours d’intervalle. La ponte se fait souvent de nuit, à marée haute. Lors de chaque ponte, elles déposent une centaine d’œufs dans un nid qu’elles creusent avec leurs nageoires. Il a une profondeur d’environ 70 centimètres. Les œufs sont recouverts de sable, incubent durant 48 à 72 jours puis éclosent. On dit alors que les tortues émergent du nid, généralement la nuit, pour regagner la mer, où elles passe- ront la majorité de leur vie.
7. Est-ce que le sexe des tortues vertes est déterminé lors de la fécondation ?
La détermination du sexe est considérablement influencée par la tem- pérature du sable où les œufs se trouvent. Ainsi, la température de pivot est celle à laquelle on obtient autant de mâles que de femelles dans un nid. En général, lorsque la température des œufs est supérieure à celle du pivot, on obtient des femelles ; alors que lorsqu’elle est inférieure, on obtient des mâles.
La détermination du sexe est considérablement influencée par la tem- pérature du sable où les œufs se trouvent. Ainsi, la température de pivot est celle à laquelle on obtient autant de mâles que de femelles dans un nid. En général, lorsque la température des œufs est supérieure à celle du pivot, on obtient des femelles ; alors que lorsqu’elle est inférieure, on obtient des mâles.
8. Quels sont les prédateurs des tortues vertes ?
Les tortues vertes doivent faire face à de nombreux prédateurs aux différents stades de leur cycle de vie. En effet, les rats, les animaux domestiques (chiens, chats) et les cochons peuvent détruire les nids et manger les œufs et/ou les nouveaux-nés. Il en est de même pour les crabes, les fourmis, les oiseaux de mer et les poissons (carangues, requins) qui se régalent lorsque les nouveau-nés gagnent la mer.
Les tortues adultes, en raison de leur taille et de leur carapace, sont moins exposées, mais elles sont menacées par les requins (notam- ment les requins-tigres) et surtout par l’homme, qui les utilise en tant que ressource alimentaire ou comme matière première pour la fabrication de différents objets de valeur.
Les tortues vertes doivent faire face à de nombreux prédateurs aux différents stades de leur cycle de vie. En effet, les rats, les animaux domestiques (chiens, chats) et les cochons peuvent détruire les nids et manger les œufs et/ou les nouveaux-nés. Il en est de même pour les crabes, les fourmis, les oiseaux de mer et les poissons (carangues, requins) qui se régalent lorsque les nouveau-nés gagnent la mer.
Les tortues adultes, en raison de leur taille et de leur carapace, sont moins exposées, mais elles sont menacées par les requins (notam- ment les requins-tigres) et surtout par l’homme, qui les utilise en tant que ressource alimentaire ou comme matière première pour la fabrication de différents objets de valeur.
9. Les tortues vertes sont-elles protégées ?
Toutes les tortues marines sont menacées de disparaître, on dit qu’elles sont menacées d’extinction. Elles sont actuellement protégées par des textes réglementaires internationaux et spécifiques en Polynésie française, où il est notamment interdit de les mutiler, de les harceler, de les capturer, de les chasser, de les consommer, mais aussi de les détenir et donc de les élever. (ARRETE n° 1506 CM du 29 septembre 2011).
EN SAVOIR PLUS sur les tortues :
Les tortues marines par la DIREN
Les tortues marines en Polynesie Française par le CESTM
Toutes les tortues marines sont menacées de disparaître, on dit qu’elles sont menacées d’extinction. Elles sont actuellement protégées par des textes réglementaires internationaux et spécifiques en Polynésie française, où il est notamment interdit de les mutiler, de les harceler, de les capturer, de les chasser, de les consommer, mais aussi de les détenir et donc de les élever. (ARRETE n° 1506 CM du 29 septembre 2011).
10. Où migrent les tortues vertes de Polynésie française ?
Les deux espèces les plus communes dans les eaux polynésiennes, qu’on peut également observer à la Pointe des Pêcheurs, sont les tortues vertes et les tortues imbriquées.
Les tortues marines sont des animaux migrateurs. Elles se déplacent de leur aire de nutrition vers leur aire de reproduction en se servant du champ magnétique terrestre pour se repérer. Pour étudier leurs déplacements et mieux pouvoir les protéger, on pose des bagues numérotées en métal sur leurs nageoires ou des émetteurs satellites sur leur dos.
Avec ces équipements, on a pu mettre en évidence des migrations de tortues vertes de Polynésie française vers d’autres îles du Pacifique dont la Nouvelle-Calédonie, Wallis et Futuna, les îles Cook, Fidji, Papouasie-Nouvelle-Guinée, Salomon, Vanuatu et Tonga.
Les tortues marines par la DIREN
Les tortues marines en Polynesie Française par le CESTM
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