On rencontre le poisson-pierre à de faibles profondeurs, sur les platiers mais aussi aux abords des plages.
2. Quelle est sa taille ?
Il n’est pas très grand, il mesure environ 40 cm, pour les plus gros.
3. Comment se nourrit-il ?
Malgré des dents minuscules, c’est un carnivore vorace. Sa peau sécrète un mucus capable de fixer des algues et des débris qui lui permettent de se camoufler. De plus, il reste totale- ment immobile pour se dissimuler parmi les rochers, par une sorte de mimétisme. Il ne laisse dépasser que deux yeux globuleux. Lorsque des poissons, des crevettes ou un poulpe passent à proximité, il se rue sur sa proie.
4. Quels sont les moyens qui lui permettent de se défendre?
En plus de se dissimuler dans le milieu où il stationne, le nohu possède des épines dorsales qui se redressent lorsqu’on pose le pied ou la main sur lui. Sa nageoire dorsale dissimule treize épines, ce sont de véritables seringues à poison, équipées chacune de deux glandes à venin. C’est son moyen de défense. Il s’en sert aussi pour tuer les gros pois- sons qu’il ne pourrait pas avaler.
5. Est-ce que ce poisson est comestible ?
La chair de ce poisson-pierre n’est pas toxique. Pour sa consommation, il faut retirer les crochets à venin de son épine dorsale. Cette chirurgie délicate permet de savourer une bouillabaisse gastronomique !
6. Une mauvaise rencontre pourquoi?
La piqûre du poisson-pierre nécessite une consultation médicale urgente. La nature chimique de son poison ressemble à celle du cobra. Marcher pieds nus peut gâcher une sortie de plongée. Les premiers soins pour éviter les conséquences d’empoisonnement seraient de mettre son pied dans de l’eau très chaude pour coaguler le poison de la plaie.
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