Pour survivre les organismes se sont adaptés. Ils ont bâti des relations entre individus pour partager un espace commun. Ils ont défini leur rôle au niveau du récif corallien pour ne pas le détruire. Quelle sagesse !
1. Qu’est-ce que la compétition ?
La compétition est une interaction entre plusieurs individus qui utilisent des ressources identiques (nourriture, eau, territoire, etc.) présentes en quantité limitée, ou qui entrent en concurrence (pour un abri, un partenaire, etc.) et se nuisent.
Lorsque la compétition a lieu entre des individus appartenant à la même espèce, on parle de compétition intra-spécifique. Par exemple, les baleines à bosse mâles qui entrent en compétition pour s’accoupler avec une femelle.
Lorsque la compétition a lieu entre des individus appartenant à des espèces différentes, on parle de compétition inter-spécifique, par exemple les coraux et les algues qui luttent pour leur territoire.
2. Qu’est-ce que la prédation?
La prédation est une interaction entre un prédateur et une proie. Le prédateur est un individu qui chasse, capture ou tue un autre organisme vivant, qu’on appelle une proie, pour se nourrir ou pour nourrir sa progéniture.
Par exemple, l’étoile de mer pourpre ou taramea et les poissons papillons corallivores sont des prédateurs du corail, et les polypes constituent leurs proies.
3. Qu’est-ce que la symbiose ?
La symbiose est une relation de coopération entre deux organismes d’espèces différentes, qui est obligatoire c’est-à-dire indispensable pour leur survie. Cette association a des effets bénéfiques pour les deux partenaires. Par exemple, les coraux et les zooxanthelles vivent en symbiose. En effet, les coraux blanchissent et meurent lorsqu’ils perdent leurs zooxanthelles.
4. Qu’est-ce que le mutualisme ?
Le mutualisme est une relation entre deux organismes d’espèces différentes, mais qui n’est pas essentielle à la survie des deux individus. Cette association a des effets bénéfiques pour les deux partenaires, qui retirent un avantage lié à l’alimentation ou à la protection. Par exemple, les labres nettoyeurs débarrassent plusieurs espèces de poissons de récif de leurs parasites.
5. Qu’est-ce que le parasitisme ?
Le parasitisme est une relation entre deux organismes dans laquelle une espèce, qu’on appelle le parasite, tire profit d’une autre, qu’on appelle son hôte. Le parasite utilise l’hôte comme habitat et/ou source de nourriture. Il a des effets négatifs sur son hôte, qui peuvent dans certains cas conduire à sa mort. Par exemple, les poissons perroquets peuvent servir d’hôte au triton tordu, qui est un petit mollusque gastéropode hématophage (qui se nourrit du sang de son hôte).
Ce sont des organismes foreurs, qui perforent le récif, comme des bactéries, des algues, des mollusques, ou brouteurs, qui broutent la surface des récifs et qui contribuent à son érosion, comme les oursins ou encore les poissons perroquets qui raclent le substrat avec leur bec pour extraire les algues dont ils se nourrissent.
6. Qu’est-ce que le commensalisme ?
Le commensalisme est une relation entre deux organismes dans laquelle une espèce profite d’une autre pour se nourrir, se déplacer, se protéger, mais sans avoir d’effets négatifs sur l’autre. Cette relation n’est pas obligatoire à la survie des individus. Par exemple, le rémora est un poisson commensal des requins, cétacés et tortues. En effet, il se nourrit des restes du repas de ces espèces mais se fait également transporter de manière passive en s’accrochant à eux grâce à sa ventouse.
7. Qui sont les bâtisseurs des récifs ?
Les principaux bâtisseurs des récifs coralliens sont les coraux, mais d’autres organismes contribuent aussi à leur construction. En effet, certaines espèces d’algues rouges comme les corallines et d’algues vertes comme les halimèdes, accumulent du calcaire et participent à l’édification du récif. C’est également le cas des mollusques (coquilles), des vers (tube dans lequel ils s’abritent), des éponges (squelette siliceux), etc.
8. Qui sont les érodeurs des récifs ?
La construction d’un récif corallien est accompagnée de phénomènes de destruction de ce dernier, qui permettent d’obtenir son architecture et une situation d’équilibre. Les érodeurs sont donc des organismes qui participent à la dégradation du récif en attaquant les substrats calcaires. Ils sont à l’origine de la formation des sables coralliens.
9. Qui sont les jardiniers des récifs ?
Au niveau des récifs coralliens, certains organismes agissent comme des jardiniers. C’est par exemple le cas du stegastes ou poisson demoiselle, qui est une espèce herbivore qui entretient la pousse d’un gazon d’algues dont il se nourrit en éliminant les autres organismes. D’autres espèces herbivores comme les poissons lapins, les poissons chirurgiens ou les oursins débarrassent le substrat des algues dont ils se nourrissent. Ces espèces ont un rôle important, car elles contribuent positivement ou négativement à la lutte que se livrent les algues et les coraux pour l’espace, au niveau des récifs.
10. Qui sont les nettoyeurs des récifs ?
Certains organismes contribuent à « nettoyer » le récif et ses eaux en filtrant l’eau de mer, en avalant du sable pour en retirer des particules dont ils se nourrissent ou encore, en débarrassant l’espace des animaux ou végétaux morts. C’est le cas des organismes filtreurs comme les bénitiers, les huîtres perlières ou les éponges ; des organismes détritivores, qui ingèrent le sable comme les concombres de mer ; et des charognards, comme les langoustes, les bernard-l’hermite et certains crabes.
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